Ça tombera pas plus bas

Teaser Lucien Monot

On décrit généralement l’échec comme une étape nécessaire au succès futur, un passage indispensable à un processus de création, d’apprentissage ou de découverte. Ou à l’inverse, l’échec est pris comme objet de rigolade – en attestent le succès d’émissions de type vidéo-gag, du cinéma burlesque, ou la prolifération de classements comme « les dix plus gros ratés de la chirurgie esthétique ».

Mais même si on peut le mettre en perspective, le tourner en dérision ou en faire une étape de la réussite, l’échec, ça reste très souvent gênant. C’est cette dimension que nous souhaitons convoquer sur scène, non pas pour tourner les récits en ridicule, mais pour permettre à l’échec d’exister en tant que tel. Vouloir constamment donner à l’échec une utilité, un pouvoir de transformation, c’est ne jamais accepter qu’il puisse être un point d’arrêt, une impasse. Comme si ces impasses constituaient un tabou de notre société qui cultive l’optimisme à outrance.

Après Y a pas de mal, notre premier spectacle consacré à la masturbation, nous nous intéressons à un nouveau tabou d’une nature bien différente mais non moins révélateur de ce qu’on choisit de (se) dire ou de ne pas (se) dire.

Toutes les dates se trouvent sur notre calendrier !

Générique

Conception, mise en scène et jeu Alenka Chenuz, Amélie Vidon
Collaboration artistique Sarah Calcine, Adrien Mani  
Scénographie Analyvia Lagarde
Composition musicale Albert Chinet
Lumière Marco Hollinger
Costumes Augustin Rolland
Conception des effets magiques Pierric Tenthorey

©Angini Pai

Production Compagnie Alors voilà
Coproductions Comédie de Genève, L’Échandole, avec l’aide du Théâtre 2.21
Soutiens Loterie Romande, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Fondation Ernst Göhner, Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Fondation suisse des artistes interprètes SIS, Migros Pour-cent culturel, Corodis

Dossier de création du spectacle